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DESIGN

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Présentation

 

La master class « Objets passeurs – L’usage des plantes médicinales dans le quartier Trénelle» s’est déroulée du 17 au 27 mars 2014.  Elle a croisée de façon inédite deux projets de recherche des écoles d’art de Fort de France et de Valenciennes, respectivement  intitulés : « Objets passeurs » et « Design social, les nouvelles formes de convivialité ». 

 

Le projet de recherche : « Objets passeurs » interroge les méthodes et les pratiques du design comme création et support de la relation. Le projet « Design social, les nouvelles formes de convivialité » questionne la pratique du design dans la perspective d’une plus grande autonomie de l’individu et le développement des liens sociaux. C’est autour des concepts de relation, d’autonomie et de convivialité que les des deux projets se sont articulés.

 

La master class  s’est déroulé dans le quartier emblématique de Trénelle. Elle s’est déroulée en 3 phases : une rencontre avec les artistes et les scientifiques des domaines proches de notre problématique, une enquête de terrain et une phase projet.

 

C’est à partir des témoignages et des questions les plus récurrents que s’est constitué un corpus d’idées à partir duquel les projets ont été développés. Voici ces interrogations : Comment transmettre pratiques et savoirs aux futures générations ? Comment répondre à l’absence de support pour apprendre, transmettre, conserver, valoriser les pratiques ? Comment mieux connaitre les posologies ? Comment avoir un environnement matériel plus adapté au vieillissement ? Comment résoudre les difficultés concrètes comme l’absence de terre, d’espace pour cultiver ?

 

Sept projets ont été exposés le dernier jour de la master class, dans la maison où séjournaient les étudiants de Valenciennes à Trénelle.

 

 

Intervenants

 

Campus caribéen des arts : Jean Marc Bullet, Sonia Tourville, Paola LAVRA.

ESAD Valenciennes, Patrick Beaucé.

Christian Bertin, artiste plasticien.

Mr Emmanuel Nossin, ethno-pharmacologue.

Mr Bertin Nivor, plasticien – jardinier.

David Khatile, anthropologue.

Alfred Alexandre, philosophe et romancier.

William Rolle, anthropologue.

Patrick Chamoiseau,  écrivain.

MASTER CLASS

"Objets passeurs" - Fort-de-France

Documents

 

- Dossier de présentation MasterClass

" Objets passeurs – L’usage des plantes médicinales dans le quartier Trénelle à Fort de France."

 

 

 

- Rencontre avec l'écrivain Patrick Chamoiseau

 

CONCOURS

Design for change

Design for Change est un concours international qui invite chaque année depuis 2013 une vingtaine d’écoles de design à formuler, pour les sites spécifiques de la métropole lilloise des « modes d’actions pour répondre aux enjeux de la ville de demain. »

 

Quatre équipes composées chacune de quatre étudiants (4e et 5e année) ont participé à ce concours ancré dans des quartiers en transformation de la métropole lilloise. Le concours vise trois problématiques fortement corrélées aux questions posées par la recherche en design social – « les nouveaux modes de commerce et de consommation », « l’universalité de l’accès aux services » et « les délaissés urbains, territoires à réinventer, les pauses urbaines ».

 

Les équipes ont travaillé sur des réponses à chacun des trois axes, fondées sur des références historiques et contemporaines, sur des analyses cartographiques et démographiques des sites, et sur des entretiens et enquêtes avec habitants, associations et acteurs professionnels du développement territorial.

 

Le travail a été rythmé par deux étapes structurantes : une analyse de site, une approche de principe, et un état de l’art ont premièrement été réunis dans un dossier de présentation, puis le projet détaillé et sa présentation finale ont été rendu en forme de plans, maquettes, et vidéos.

 

L’équipe de Lille Design souhaite étudier, dans l’optique d’une fabrication à échelle 1, une des conceptions les plus marquantes de la participation valenciennoise : un poulailler collectif pour un quartier défavorisé à Roubaix.

WORKSHOP

Réactiver les savoir-faire

Présentation

 

L’équipe de recherche a engagé une collaboration avec l’Ecomusée de l’Avesnois dont la particularité est de maintenir des ateliers de fabrication pour conserver et valoriser les savoir-faire.

Un workshop intitulé « Ordinaire / Extraordinaire » s’est déroulé du 2 au 6 juin 2014 sur les sites de Trélon  (verre) et  de  Felleries  (boissellerie).

 

Les  étudiants ont développé des projets en relation avec la collection Dubois récemment acquise par l’Ecomusée. La verrerie Dubois était une entreprise implantée sur le territoire de l’avesnois et  la collection représente la production de l’entreprise pendant une soixantaine d’années. C’est donc un témoignage couvrant  un temps très long et démontrant la diversité de la production de l’entreprise.

 

On y trouve des objets très ordinaires (gobeleterie) et des services dont les appellations très symboliques invitent à s’échapper du hic et nunc pour rêver à l’orient (service Istanbul) ou à d’autres lieux…

 

C’est à partir de cette considération très générale que chaque étudiant a imaginé un type de pièce déclinée dans deux versions différentes, l’une proposant une version ordinaire, l’autre devant être extraordinaire. Le langage plastique développé fait écho à l’analyse plastique de la collection Dubois.

 

Les propositions font état d’une réflexion sur l’objet quotidien et le rôle des objets qui s’en distinguent. Les projets réactivent les savoir-faire et le patrimoine matériel dans  la création d’objets contemporains.

 

Intervenants

 

ESAD Valenciennes : Patrick Beaucé, Pascal Payeur

Stéphane Pallaude, historien

Les équipes de l’Ecomusée.

 

Valorisation

 

Exposition des projets sur le site de Trélon du 28 juin au 12 octobre 2014.

WORKSHOP

Pièces détachées

Présentation

 

Dans le cadre du projet de recherche OBJECTIVER, l’ESAD de Valenciennes propose en 2013 le workshop « Pièces détachées » sur le thème de la démocratisation de l’accès aux outils numériques et son corollaire, l’émergence d’une alternative à la production et à la consommation des biens industriels. Ce workshop fait étape vers la mise en place d’un réseau d’écoles d’arts et de design autour des problématiques liées à la création numérique. Il poursuit la collaboration entamée entre l’ESBATALM, Ecole Supérieure du Mans (programme Synthétic ) et l’ESAD de Valenciennes (programme Design social et nouvelles formes de convivialité).

 

Intitulé pièce détachée, le workshop consistera à créer, produire, diffuser des artefacts destinés à la réparation, l’amélioration (résistance, durée de vie, cycle d’utilisation), l’augmentation des fonctionnalités d’objets existants.

 

Le travail se situe en amont de la panne, de la casse ou de l'obsolescence. Il ne s'agit pas de remplacer une pièce défectueuse, mais d'augmenter l'objet en le complétant par d'autres objets.

 

Le workshop ambitionne d’investiguer les 3 champs suivants : la création, la production, la diffusion afin de créer les conditions d’une réflexion sur la place du design dans notre société, il s’inscrit dans une recherche-action qui interroge la place du design au sein de l’innovation sociale.

 

 

Création :

L’objet existant sur lequel porte le workshop sera la bicyclette ; un objet complexe pour lequel on envisage de créer des pièces détachées pour réparer, améliorer, proposer de nouvelles fonctionnalités. Le travail est parti d’une réflexion générale sur la mobilité afin d’identifier situations et besoins et faire des propositions élargissant les usages existants.

 

 

Production :

La production est expérimentée à l’aide d’un environnement simple constitué d’imprimante 3D et de tout ce qui est bon marché et facilement accessible dans un commerce de matériaux et outils de bricolage.

 

 

Diffusion :

Nous appelons diffusion la démarche qui consiste à inciter les utilisateurs potentiels à réaliser par eux-mêmes les projets en lien avec les possesseurs d’imprimantes (Fab-Lab, écoles, etc…). Cette préoccupation sera prise en compte dès la phase de conception et de création. La diffusion fera l’objet d’une expérimentation vers divers publics dans le prolongement du workshop.

La communication du projet et la diffusion des travaux réalisés ont été élaborés à partir des 3 propositions ci-dessous :

- une documentation de chaque projet

- une banque de données numériques « d’objets libres » : modèles 3D téléchargeables.

- une scénographie des résultats du workshop proposant un module d’exposition facilement installable et transportable destiné à une expérimentation sociale de la proposition.

RENCONTRE

Design au banc n°22

Tribune critique de l’actualité du design proposée au Centre Pompidou (3 avril 2014)

 

Participants : les étudiants de l'ESAD Valenciennes Tiffanny Wiart, Marieke Verbrugghe, Emmanuel Prin et Remy Méreau, présentés par Ken Rabin.

 

Les étudiants (3e et 5e année) ont traité durant 8 minutes un sujet de leur choix – la signification des cafés vernaculaires dans l’espace publique en s’appuyant sur l’exemple d’un « Café Favela » au sein Art Basel 2013 (salon mondial de l’art contemporain). Cette œuvre de l’artiste franco-japonais Tadeshi Kawamata a crée, par l’ambiguïté de son statut social, une vive polémique. Elle a été occupée brièvement par un collectif d’artistes et est devenue, par la suite, la scène d’une descente policière musclée. À cette discussion concernant la dimension polysémique des interventions dans l’espace public, les étudiants ont intégré quelques exemples de leurs propres conceptions.

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